Zelda Guerrier du bien
Messages : 125 Date d'inscription : 14/05/2010
| Sujet: Corpus (cadavre en latin) Dim 27 Mar - 14:35 | |
| Corpus Le manoir surplombait le petit village, il était en haut de la colline, des arbres morts l'entourait, des mauvaises herbes envahissaient les trous et les interstices du bois. Une pellicule de poussière s'était déposée sur les fenêtres et les meubles. Des araignées et des souris s'étaient installées et vivaient en parfaite harmonie. Plus personnes n'y habitait depuis près d'un siècle. Au village, une rumeur disait que de nouveaux habitants allés arriver. Vers le milieu de l'après midi, un camion de déménagement se dirigea vers la bâtisse. Un couple et trois enfants descendirent de la voiture qui suivait le camion. Le plus petit des enfants se précipita dans la demeure, une adolescente le suivait en traînant les pieds. Le plus grand commença à aider les déménageurs à descendre les meubles. Le couple fit le tour de la maison. Quelques jours plus tard ils étaient installés. C'était le soir, pendant toute la journée il avait fait chaud et lourd. Maintenant un orage avait éclaté, la pluie tombait depuis le début de la soirée. Un éclair &éclaira le ciel. La famille était installée dans le salon, la cheminée allumait. Les enfants entrains de jouer par terre à un jeux de société, leurs parents étaient installés sur le canapé d'époque les observés tout en parlant tranquillement. Le tonnerre gronda et un nouvel éclair déchira les cieux.
Quelques minutes plus tard les lumières s'éteignirent. Le père et l’aîné se dirigèrent vers la cave, éclairé par une lampe torche. Ils ne virent pas la masse noire qui était dans un coin. La mère s'occupa d'aller coucher le plus jeune laissant seule la jeune fille. Au bout de quelques minutes l'adolescente monta dans sa chambre à tâtons. Sa mère était allée se coucher après que le petit garçon fut endormit et qu'elle ai dit aux deux hommes qu'elle allait dormir.
Un peu plus tard dans la nuit, la tempête s'était calmée, la fille se réveilla, elle sentit quelque chose de chaud et moite qui goûtait sur son front. Elle alluma sa lampe de chevet et toucha le liquide. Elle écarquilla les yeux de stupeur, du sang tombait du plafond. La pièce au-dessus d'elle était la chambre e son petit frère. Elle prit une lampe de poche, enfila ses chaussures et monta les escaliers grinçant. Elle poussa doucement la porte qui grinça à son tour. La jeune fille rentra prudemment dans la pièce. Les planches grinçaient à chaque pas. Elle s'approcha du lit du garçonnet, elle toucha son épaule et le mit sur le dos, elle éclaira son visage. Un hurlement déchira la nuit, la lampe tomba par terre et roula. La lumière déclina légèrement. L'adolescente était restée où elle était, figée, la bouche ouverte continuant à hurler les yeux rivés sur le corps de son petit frère.
Il avait lui aussi la bouche ouverte, mais aucun son n'en sortait. Ses yeux avaient roulé par terre. Des vers sortaient de ses orbites, ainsi que de ses narines et sa bouche. Des petits trous criblés son corps, du sang en sortait lentement. Une souris s'approcha d'un des yeux et se mit à le grignoter.
Au bout de quelques minutes, le silence revint, l'adolescente récupéra la lampe qu'elle avait faite tomber, et sortit en courant de la chambre, et courut vers celle de ses parents. Arriver à la porte elle s'arrêta. Pourquoi n'étaient-ils pas venus quand elle avait crié ? Es qu'ils étaient encore vivant ? Qu'es qui avait tué son petit frère ? Beaucoup de question se bousculaient dans sa tête. Finalement elle rentra dans la pièce, ne remarquant pas la chose qui était accrochée au plafond juste au-dessus d'elle et qui se glissa à sa suite dans la chambre. La fille alluma la lampe de chevet, et fit un pas en arrière en voyant le cadavre de sa mère.
La peau de la femme était grise et dur comme de la pierre. Sa bouche était ouverte, ses yeux aussi. Du sang coulait de sa bouche. Ses ongles avaient été arraché et déposé soigneusement à côté d'elle.
La créature descendit vers le sol en s'accrochant au mur, puis elle glissa silencieusement vers l'adolescente, elle s'arrêta à quelques centimètres et l'observa, elle s'approcha beaucoup plus près d'elle. Au moment où elle s’apprêtait à lui effleurer la peau, la jeune fille recula. En une fraction de seconde la chose se retrouva à l'autre bout de la pièce tapis dans l'obscurité.
Son père n'était pas dans le lit. Était-il dans la cave ? Certainement. Une idée de ce qu'il attendait ce forma dans sa tête. Elle frémit et chassa cette pensée, même si au fond elle, elle savait que c'était vrai.
Elle sortit de la pièce et descendit l'escalier suivit de près par la masse noire qui était remontée sur le plafond. Devant la porte elle s'arrêta, prit une inspiration, et l'ouvrit. Elle chercha à taton l'interrupteur et appuya, rien ne se passa. Un soupir passa la barrière de ses lèvres. Elle descendit quelques marches et passa le rayon de lumière sur la cave ; elle s'arrêta quand elle vit le cadavre de son père.
Le corps était découpé en deux morceaux, le haut était en bas de l'escalier, une main agrippée la rambarde et l'autre à la première marche, les bras contractés pour se hisser. Une traînée rouge derrière le buste rejoignait l'autre partie. Des traces faites par les ongles étaient dans le bois et le béton.
La lumière révéla le corps inerte de son grand frère. Celui ci était légèrement surélevait. Un pieux traversait le corps en son milieu. Deux autres transperçaient les mains, deux autres les pieds. Du sang goûtait sur le sol. Les côtes déchiraient la peau et les habits.
La chose se laissa tomber sur le sol et s'approcha une nouvelle fois de l'adolescente, la masse cala sa respiration sur la sienne. La jeune fille se retourna, et la chose devint son ombre. Elle se dirigea vers un téléphone et composa un numéro, elle allait appuyer sur le bouton pour appeler quand elle se raidit et suspendit son geste. La masse se détacha de son ombre et prit peu à peu une forme humaine. Elle resta noire et garda la même texture. Elle mit son bras à quelques millimètres de celui de la jeune fille qui tenait le téléphone. Lentement et doucement, elle le bougea, l'autre faisant la même chose. Elle fit en sorte de raccrocher l'appareil. Elle passa un doigt sur son épaule, après son passage la peau s'ouvrit révélant les muscles. Le doigt descendit sur son bras, puis sur sa main. Elle effleura ses phalanges, après chaque passage les muscles apparaissaient, le sang coulait par toutes les ouvertures. La chose passa son doigt sur l'autre bras puis sur sa nuque. Elle passa ses doigts ses doigts puis sur ses joue. La masse approcha sa bouche d'une épaule et une langue en sorti, noire et épaisse. Elle la passa sur les muscles ensanglantés. Une sensation de brûlure arriva presque instantanément dans toute l'épaule, la langue passa partout où les muscles étaient découvert. A la fin la jeune fille avait l'impression de brûler.
La chose recula et disparu dans l'obscurité, laissant seule la jeune fille. Quelques minutes passèrent, elle tomba à genoux. Elle chercha du regard ce qui lui avait infligé ses blessures mais ne la trouva pas. Du sang coulait de sa bouche et de ses blessures. Elle ferma les yeux, elle ouvrit la bouche et articula avec difficulté "Maman" avant de s'effondrer sur le plancher en rendant son dernier souffle. |
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Zelda Guerrier du bien
Messages : 125 Date d'inscription : 14/05/2010
| Sujet: Re: Corpus (cadavre en latin) Dim 27 Mar - 14:43 | |
| Allez y dites moi ce que vous en pensez. Je suis prête à recevoir tous les commentaires. |
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