Physique : Est-elle une nymphe ou une humaine ? Nul ne saurait le dire. En effet, Cassandre est considérée comme une très belle femme, avec ses longs cheveux noirs et soyeux ondulant dans son dos et reflétant une lueur bleutée lorsqu'ils sont exposés au soleil, qui encadrent un fin visage d'une blancheur de neige, aux traits doux et harmonieux, avec des pommettes saillantes venant ajouter du caractère à son faciès. Son nez est droit et sans défaut, et ses lèvres pleines sont d'une couleur sanguine qui contraste à merveille avec son teint pâle. Ses sourcils fins et arqués viennent surligner ses étranges et magnifiques yeux d'or en amande. Nul ne sait d'où lui vient cette couleur si particulière, toujours est-il que le seul dans sa famille qui possède les mêmes yeux, est son frère aîné, Alix. Son cou fin est orné d'un pendentif d'argent représentant une tête de loup aux yeux d'émeraude, qu'Alix a pris sur le cadavre de leur mère et qu'il remit à Cassandre des années plus tôt. Elle est vêtue généralement d'un bustier de cuir et de tissu brun et noir, dévoilant son ventre plat aux regards qui se porteraient à cet endroit, et d'une jupe qui lui découvre les genoux, maintenant sa taille par une ceinture de cuir à laquelle est fixé un couteau simple. Elle chausse des sandales d'un brun foncé appelées « spartiates » car il s'agit du type de sandales que portent les guerriers de Sparte, qui se ferment au niveau de ses mollets finement musclés. Dans son dos sont fixés deux épées courtes, dont les lames blanches mesurent une cinquantaine de centimètres environ, pour vingt centimètres au niveau de la garde et elle porte en bandoulière une besace brune dans laquelle elle dispose des bandes de tissu, des herbes, plantes, et flacons, ainsi que quelques vivres pour le voyage et de quoi curer les pieds de Bucéphale et l'étrier. Autour de son cou se trouve également un vieil ocarina en bois qu'un vieil homme, sentant sa mort venir, lui a offert après l'avoir accueillie chez lui durant quelques temps, et sur lequel elle joue souvent. Mais il est rare de la voir avec ses vêtements-là, puisqu'ordinairement, elle revêt un grand manteau de tissu noir dont elle abat la capuche qui vient lui recouvrir plus de la moitié du visage, ne laissant apparaître que le nez et les lèvres, masquant ainsi son identité et les courbes gracieuses de son corps fin et athlétique. Enfin, dans son dos est gravé le symbole d'un loup noir, qu'elle possède depuis un moment.

En effet, depuis toute petite, elle a toujours été assez particulière, notamment par son amour des loups. Un vieux chaman rencontré alors qu'elle avait seize ans, lui enseigna l'art de la métamorphose, et sa proximité avec ce canidé lui permit de prendre son apparence au fil de longues années d'entraînement et de patience. Ainsi, lorsqu'elle part chasser, elle revêt l'apparence d'un loup noir aux yeux d'or et aux crocs d'un blanc pur, à l'épaisse et soyeuse fourrure. Cependant, elle est obligée de se dévêtir pour prendre cette apparence, afin de ne pas se retrouver bloquée dans ses vêtements.

Cassandre est une personne douce et sensible à ses heures perdues, et dotée d'une grande compréhension vis-à-vis de ses pairs. Elle est astucieuse et s'adapte aux nouvelles situations avec plus ou moins d'aisance, grâce aux expériences que lui a apporté la vie. Elle a de bonnes connaissances concernant le monde des herbes et des plantes, dont elle se sert pour faire des remèdes ou soigner des blessures fraîches, ce qui fait d'elle une compagne de route très utile. Elle est courageuse et lorsqu'elle est projetée au cœur de la bataille, sa témérité et sa capacité à s'adapter en font une adversaire redoutable. Si elle sait faire preuve de clémence envers son prochain, elle n'a en revanche aucune pitié pour ses ennemis qu'elle abat froidement, car selon son credo « si je fais preuve de pitié envers un ennemi, celui-ci pourrait profiter de cet instant de faiblesse de ma part, et se retourner contre moi à la première occasion ». Une longue cicatrice blanchâtre lui traversant la cuisse droite lui rappelle constamment ce type de mésaventure qui lui est arrivée à ses débuts de combattante. Depuis, elle est ne fait plus de sentiments lorsqu'elle combat un adversaire et le massacre sans hésiter, et sans regretter son acte.

C'est une femme dure qui s'est forgé un fort caractère au fil des ans, ayant vécu essentiellement parmi des hommes. Elle devait par conséquent prouver qu'elle valait autant, sinon plus qu'eux pour se faire respecter. Elle dégage par ailleurs une aura douce, mais empreinte d'une certaine noblesse qui lui confèrent une autorité naturelle. Il lui arrive aussi de se montrer assez égoïste, manipulant les gens pour parvenir à ses fins, sans se soucier de l'état dans lequel elle les abandonne suite à cela.
Elle est cependant très affectueuse et lorsqu'elle s'attache à une personne, son affection pour celle-ci ne s'estompe pas si aisément. Toutefois, elle reste très accrochée à ses principes et elle combat toujours pour ce qu'elle croit juste, même si cela implique devoir affronter un ami de longue date -bien qu'elle lui porte toujours de l'affection, elle est très ancrée dans ses croyances et s'efforce d'être toujours en accord avec elle-même-. Elle est par conséquent, une femme qui peut sembler dure en apparence, mais qui sait ce qu'elle veut et pourquoi elle se bat. Enfin, bien que pouvant paraître sérieuse, elle fait souvent de l'humour, généralement de l'humour noir.

C'est dans la cité d'Elis, située au nord-ouest du Péloponnèse, que naquit la jeune Cassandre, au sein même du seul temple du dieu Hadès, alors que sa mère tentait d'échapper à des barbares qui la pourchassaient. Son père, un fier et vaillant gaulois nommé Lugotorix, se battait seul contre six de ces lâches qui étaient réputés pour le vol d'enfant et étaient aux ordres d'un esclavagiste. Alix, le frère de Cassandre, alors âgé de huit ans, ne pouvait que suivre sa mère et l'aider à marcher du mieux qu'elle pouvait, car le travail avait déjà commencé et elle perdait les eaux.

Ils étaient dans la cité d'Élis et trouvèrent refuge dans un Temple, qui était dédié au Dieu des Enfers, Hadès. Le jeune garçon aida sa mère à s'allonger sur le sol de pierre, tentant de dénicher quelques tissus qui traînaient çà-et-là sur le parterre. Soufflant comme un bœuf qui aurait passé une longue journée à tirer la charrue sans se reposer, Lanis se tenait le ventre, le visage crispé de douleur. Dehors, les hurlements des barbares et du puissant Lugotorix résonnaient comme le tonnerre, accompagnés du bruit des lames qui s'entrechoquaient avec véhémence, ce qui n'arrangeait en rien l'inquiétude que ressentait la jeune femme grecque qui allait être mère pour la deuxième fois. Celle-ci ferma les yeux tandis que son fils l'aidait à relever les pans de sa robe à moitié déchirée par les ronces. Les portes du temple avaient été refermées par les soins d'Alix, afin de préserver l'intimité de sa mère, et barricadées avec des objets volumineux pour leur sécurité. Les pulsations cardiaques de la jeune Lanis de Sparte étaient d'une grande irrégularité, et elle s'affaiblissait à mesure que les minutes s'écoulaient, malgré la vigueur du pur sang spartiate qui coulait dans ses veines. Les femmes étaient réputées pour être d'une grande robustesse à Sparte, mais à l'heure de l'accouchement, Lanis semblait avoir perdu toutes les capacités physiques qu'elle avait auparavant. Alix, qui n'y connaissait pas grand-chose aux accouchements, ne pouvait que l'accompagner pour respirer convenablement, une main serrant son épaule, et l'autre tenant celle de sa mère.

Soudain, sa mère poussa une série de plusieurs cris de douleur, tandis que la tête d'un enfant apparaissait progressivement entre ses jambes. Alix encouragea sa mère et il prit délicatement la tête du nourrisson, lui indiquant le chemin pour se glisser complètement et atteindre la sortie. Les cris de la mère se turent enfin, pour laisser place à ceux du nouveau-né. Ou plutôt de la nouvelle-née, puisqu'il s'agissait d'une fille. Alix, émerveillé, ne sut quoi dire et n'osait à vrai dire guère respirer devant cet instant de bonheur intense. Il donna l'enfant à sa mère qui après l'avoir regardée durant quelques instants et prononcé quelques mots, ferma les yeux. Alix reprit sa petite sœur en souriant, mais son sourire s'estompa lorsqu'il reporta son regard sur sa mère. Son ventre ne se soulevait plus au rythme de ses respirations et dans la sueur qui était encore sur son front, il constata avec effroi à quel point elle était pâle. Lorsqu'il la toucha, elle était devenue glacée, et quand il passa deux doigts sous ses narines, il se rendit compte que l'air ne circulait plus. En larmes, il posa sa tête contre la poitrine de sa mère, maintenant sa sœur dans ses bras. Dehors, les bruits de bataille s'étaient eux aussi estompés, et un grand silence régnait à présent.

Alix sursauta lorsqu'il entendit un son brut contre les portes du temples. Il attendit quelques secondes, puis le bruit recommença, suivi de hurlements. Les barbares avaient réussi à vaincre le puissant Lugotorix, qui par son épée avait réussi à annihiler quatre des six barbares à lui seul. Le gaulois gisait sur le sol entre les quatre autres cadavres qui jonchaient le sol, son épée encore en main. Il était mort dans l'honneur en guerrier. Mais Alix, bien qu'incertain du sort de son père puisqu'il n'avait pas vu la scène, prit parti de se cacher derrière des statues avec sa sœur, car les portes s'étaient soudainement ouvertes. Les deux barbares restant étaient couverts de sang et se mirent en quête du petit. Ils donnèrent un coup de pied dans le cadavre de sa mère et la fouillèrent pour la dépouiller de ses derniers biens. Ils trouvèrent sur elle un pendentif d'argent représentant une tête de loup aux yeux d'émeraude. Un bien présent dans la famille de Lanis depuis des générations, et cela, Alix le savait. Il déposa sa sœur contre une statue et se rapprocha à pas de loup des barbares, qui contemplaient le pendentif en ricanant. Le jeune garçon prit son lance-pierres et y déposa un caillou aiguisé qu'il glissa dedans et fit tournoyer son « arme ». La pierre fut projetée sur la tête de celui qui tenait le bijou, lequel fut lâché sous l'effet de la douleur. Le hurlement qu'il poussa et le sang qui dégoulinait entre les doigts qui tenait l'oeil, indiquèrent à Alix que celui-ci avait été crevé. Sans réfléchir aux circonstances, le garçon se jeta sur le pendentif, évitant de justesse l'épée du barbare, et récupéra le bijou de sa mère, le mettant autour de son propre cou avant de repartir vers sa sœur qu'il prit dans ses bras. Il tenta de se ruer sur la sortie, mais le barbare blessé, dont la taille imposante avait de quoi en faire reculer plus d'un, et son ami, se postèrent devant la porte, leurs épées en main, et le regard menaçant. Ils se bornèrent à faire reculer l'enfant et sa sœur, qui alla se caler contre une statue représentant Hadès et montra son dos aux barbares, serrant fermement sa sœur dans ses bras, attendant que la mort vienne le chercher.

Soudain, un froid glacial envahit le temple et une présence oppressante et sombre semblait être survenue. Une peur sans nom pénétra dans le cœur des barbares qui s'apprêtaient à donner la mort à l'enfant innocent qui les avait offensés, et ils prirent la fuite sans demander leur reste. La présence sembla cependant s'adoucir tandis qu'elle paraissait entourer Alix et sa sœur. Le jeune garçon se dirigea timidement vers la sortie du Temple et, il ne sut pourquoi, balbutia tout de même un « merci » en direction de la statue d'Hadès.

Alix brûla les corps sans vie de ses parents, à proximité du temple d'Hadès et contempla la fumée qui s'élevait en spirales élégantes dans la nuit étoilée, sa sœur dans ses bras et enveloppée dans un linge épais. Il contempla sa sœur, qui avait les mêmes yeux que lui, de splendides yeux couleur or et esquissa un sourire lorsqu'elle cligna plusieurs fois des yeux. Il prit une grande inspiration et remercia une fois encore le Dieu des Enfers, qui selon lui, avait fait fuir les barbares et les avait sauvés d'une morte douloureuse.

Des années plus tard, la guerre du Péloponnèse qui opposa Athènes et Sparte débuta. Les habitants d'Élis étaient alors les alliés de Sparte et parmi les cavaliers, on distinguait sous un casque la longue chevelure blonde d'Alix, les sourcils froncés donnant un air de faucon à ses yeux dorés, présent aux côtés d'un autre guerrier sur le même char. Un peu plus loin, sur un gigantesque étalon noir, une silhouette plus petite vêtue comme un homme brandissait fièrement une épée en poussant des hurlements destinés à impressionner ses adversaires. Les Spartiates et les Éléens se jetèrent dans la mêlée, s'entrechoquant avec les Athéniens et leurs alliés. Le guerrier monté sur l'étalon noir tranchait allègrement des têtes au grand galop, et une nuée de flèches s'abattit sur lui. Lestement, il les évita en glissant sur le côté de son cheval qui accéléra la cadence, produisant un son de tonnerre au rythme de ses grandes foulées, soulevant des nuages de poussière sur son passage. La bataille fut rude, mais les soldats adverses ne faisaient jamais long feu sous la lame tranchante du guerrier à l'étalon noir. Ce dernier fut confronté à un Athénien assez colossal qui le chargea sur son cheval aussi gros que l'était l'étalon noir, et pointa le guerrier à fine silhouette avec sa lance pour l'empaler. Ce dernier, qui disait se nommer Alexandre, se mit debout sur son étalon, se calant à la cadence endiablée de sa monture, et peu avant l'impact, sauta sur celui de l'Athénien pour se retrouver en croupe, et le fit basculer sur le côté. Tous deux tombèrent sur le sol et se relevèrent aussitôt, s'affrontant épée contre épée. L'Athénien était d'une force incroyable en comparaison avec celui qui disait se nommer Alexandre, mais ce dernier avait son agilité et sa rapidité pour avantages. Il évitait donc aisément les assauts de son ennemi, mais ne put éviter de se prendre un énorme coup de bouclier en pleine poitrine, qui le projeta sur plusieurs mètres. Sonné, il resta un moment sur le sol tandis que l'Athénien dévoilait son identité en enlevant son casque.

Il avait une grande mâchoire carrée au menton striés de cicatrices, un regard d'aigle, froid et d'un bleu perçant et dur, des cheveux bruns ondulés jusqu'au bas de son large cou, un corps taillé en « v » et tout en muscles. Il devait avoisiner le mètre quatre-vingt quinze et était un géant en comparaison de l'Éléen qui devait mesurer un mètre soixante, grand maximum. L'Athénien s'avança vers son ennemi et brandit son épée, pointe dirigée vers l'abdomen du guerrier à terre et prit la parole d'une voix grave et tonnante :

« Vois celui qui t'apporte ta mort, Alexandre. Souviens-toi de mon nom avant que je ne t'expédie chez Hadès : Anthominos, le colosse d'Athéna, celui que nul homme ne peut vaincre. »

Il abaissa alors sa lame en poussant un cri de guerre mais eût la surprise de ne planter son épée que dans la terre. Il se retourna et reçut un violent coup de pied dans l'entrejambe qui le fit plier et grimacer de douleur. Le dénommé Alexandre avait reprit son épée également et le toisait de haut. Il avait de grands yeux dorés. D'une voix grave mais qui n'avait rien de masculine, il enleva son casque, dévoilant un visage pâle et fin d'une grande beauté, ainsi qu'un nez droit et des pommettes saillantes :

« Sache que je ne suis pas un homme. Souviens-toi du nom de celle qui t'envoie chez son Dieu bien-aimé : Je suis Cassandre de la cité d'Élis. »

Et après avoir fait tournoyé sa lame, elle abaissa violemment cette dernière et la planta en plein cœur d'Anthominos qui poussa un ultime soupir avant de rejoindre le domaine d'Hadès. La dernière chose qu'il vit, fut le sourire triomphant de Cassandre, sœur d'Alix de Gaule, le visage maculé du sang de l'Athénien, et qui se faisait passer pour un homme depuis des années pour pouvoir faire partie de l'armée d'Élis.


Finalement, ce furent les Spartiates et leurs alliés qui remportèrent la victoire, mettant ainsi fin au joug des Athéniens sur les autres peuples de la Grèce. Cassandre, quant à elle, avait décidé de quitter l'armée et de voyager en solitaire à travers la Grèce, et finit par s'établir dans la cité d'Amphipolis. Là, elle eût vent des batailles que livra une guerrière nommée Xena, et qui était redoutée de tous. C'était, dit-on, un chef de guerre exceptionnel, qui savait se faire respecter par la peur et sa puissance n'était plus une légende, mais un fait avéré, et nombre de peuplades en avait subi les conséquences désastreuses. Pour Cassandre, elle était un modèle dans sa fermeté pour mener une armée à la victoire, et contrairement à bon nombre de personnes qui l'abaissaient au rang de « monstre », pour Cassandre elle était tout simplement ivre du pouvoir qu'elle avait acquis au fil du temps, et dont elle ne se lassait plus. Une personne qui avait fait des choses monstrueuses, certes, mais pas un monstre. Car c'est dans la nature d'un monstre de faire du mal, tandis que les êtres humains ont une part d'ombre et de lumière, et même le plus sombre d'entre eux possède encore une étincelle du bien en son cœur.

Cassandre passa trois ans à Amphipolis, s'étant reconvertie en guérisseuse du coin. D'aucuns disaient d'elle qu'elle était une bienfaitrice, une envoyée des dieux, d'autres encore, la prenaient pour une sorcière qui invoquait les forces de l'ombre pour guérir les citoyens, et selon les médisants, elle leur lançait une malédiction qui se dévoilerait des années plus tard, malgré le fait qu'elle ait exercé du soin sur eux.
Ces rumeurs négatives à son sujet, viennent sans doute du fait que lorsque l'on pénètre dans sa maison de pierre, parmi les herbes, les huiles, et les flacons dans lesquels nagent d'étranges plantes et créatures, vers la cheminée se trouve un autel, dédié au Dieu des Enfers, lui-même. Son frère, Alix, lui avait raconté ce qu'il s'était passé au moment de sa naissance, au Temple d'Hadès à Élis, comment il avait senti la peur envahir les sens des barbares qui s'apprêtaient à les tuer, lui et sa sœur encore bébé, alors qu'il tentait de se protéger, lui et Cassandre, contre une statue représentant le Dieu des Enfers, et comment les pleutres avaient pris la fuite. Depuis lors, Alix et Cassandre vouent un culte au Dieu du monde souterrain pour le remercier. Dans les faits réels, on ignore s'il s'agit bien du Dieu qui a fait prendre la fuite aux barbares ou s'il s'agit d'un simple esprit, toujours est-il que la croyance des deux frère et sœur s'en trouvât accrue. Avant les batailles, c'est Hadès que Cassandre prie pour lui offrir du courage et la volonté nécessaire. Lorsqu'elle prépare ses potions, c'est ce même Dieu qu'elle invoque pour accroître la puissance de ses remèdes. Si elle devait se battre pour un seul Dieu de l'Olympe, ce serait sans contexte pour lui qu'elle le ferait.

La vie de Cassandre, âgée à présent de vingt-quatre ans, a été assez tumultueuse. Elle a apprit nombre de choses et développé certains dons non négligeables, au fil des années. Récemment, elle a reprit la route en quête de nouvelles aventures, laissant sa demeure d'Amphipolis à l'abandon, prête à affronter les dangers qui joncheront sa route et faire de nouvelles rencontres...