Une Halte bienvenue à La Selyunya[Libre]

Cavaliers solitaire Messages : 6 Date d'inscription : 01/01/2010

Sombre sire sombrant de fatigue, sinistre figure pâle dont le visage prenait la couleur mordorée des reflets de la lune. De son visage encapuchonné on ne pouvait distinguer que le bas de son visage. Son menton était volontaire et recouvert d'une barbiche tout aussi noire que le jais. Il avançait dans les ruelles qui semblaient encore plus noire qu'un puits sans fonds. Peut-être que c'était pour cela qu'il y avait tant de brigands et de coupe jarret dans ces villes. Le noir permettait aux hommes de ne plus voir leur reflet, leur image, de se croire à l'abri des lois. Lui, ne cherchait que le repos après une longue route. depuis combien de temps avait-il crapahuté? Il en avait perdu le souvenir. Les jours devenaient plus courts, de cela il était certain. Il avançait d'une démarche lasse, tenant la bride de son cheval dans sa poigne gantée de cuir. Il finit par voir un abreuvoir et il conduisit sa monture qui avait connu bien des sentiers. Peu de chevaux pouvaient se targuer d'avoir été témoin d'autant de chose, et s'il avait pu parler, il en aurait un des choses à dire. Le voyageur attacha son cheval à une poutre en bois et le laissa boire. Après l'avoir flatté à l'encolure d'une douceur qu'on aurait pu possible en voyant l'allure de l'inconnu, il reparti ensuite, en direction de la première taverne qui allait croiser le chemin de ses yeux.

Il fit craquer sa nuque avant d'entrer, et une fois le bruit sec obtenu, il pénétra dans la taverne. Déjà, les odeurs et les bruits venaient lui emplir les sens. odeur de vomis et de nourriture rôtie, bruits de rôt de cris et de rire. Il en avait vu beaucoup, des endroits comme celui-là. il préférait en général camper dans les bois, mais le temps était trop rude pour s'y risquer. S'il n'avait pas peur de mourir dans un combat, il ne voulait pas mourir bêtement par les intempéries et les frimas. Il entra et retira sa capuche, laissant apparaitre un visage agréable, mais cerné par les nuits courtes et la rudesse de la nature. Ses yeux clairs parcouraient l'endroit, son regard embrassait toute la place, cherchant une table libre. Il pouvait voir des hommes qui cuvaient leur vin, certains avaient choisit leurs tables pour oreiller. Il finit par trouver une table de libre. Il s'y dirigea sans se presser, ôtant ses gants au passage, et saluant la propriétaire des lieux. Il s'assit de manière à n'avoir personne dans son dos, et attendit qu'une aubergiste vienne le servir. Tout aurait pu se passer dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce que des cris de voix éclatent et que jeune garçon se retrouva menacé par un couteau. Apparemment, ce dernier avait volé la bourse d'une brute épaisse dont l'esprit était embrumé par le vin.

Commerçant Messages : 6 Date d'inscription : 28/12/2009

Neytiri avait beaucoup de monde ce soir, principalement des habitués qu'elle connaissait bien et dont elle ne s'occupait que peu, distribuant tout de même ici et là quelques questions sur la santé de leur femme ou de leur petit dernier, souriant à un prétendant éconduit, ou saluant poliment une homme venu s'encanailler.

Elle allait de table en table son sourire amusé et amical semblant danser sur ses lèvres en même temps qu'elle marchait, ondulant des hanches sans s'en rendre compte. Elle vit entrer Arthur et allait se diriger vers lui une fois la table dont elle s'occupait servie mais des cris attirèrent son attention.

Un jeune homme, plutôt mignon et sans doute très gentil en temps normal avait tenté de voler un de ses clients, pas un habitué, mais manifestement un client très énervé en cet instant. Son sourire disparut de ses lèvres et elle s'avança vers eux. Elle posa une main délicate quoiqu'abîmée par le travail sur la main qui tenait le couteau :

Messieurs! Je vous en prie, l'endroit ne s'y prête pas et la vaisselle coute cher. Si vous tenez à vous entretuer vous ferez ça dehors.

Elle se tourna vers le jeune homme.

Donne moi cette bourse.

Quand il eut obéit elle regarda de nouveau le riche marchand, rubicond et la lui tendit

Tenez, je crois que c'est à vous. Maintenant je vous en prie laissez-le partir, ou allez vous battre dehors si vous y tenez, mais si vous cassez la moindre chose dans cet établissement je sais que vous avez les moyens de le rembourser.

Elle soupesa la bourse d'un air entendu.

[Je te laisse décider de ce qu'ils vont faire ]

Après plusieurs jours de marche et de campement en pleine nature, Gabrielle n'avait que une seule envie celle de se restaurer un peu, décidant de laisser Xéna à leur dernier feux de camp... Avant de s'arrêter dans une auberge, elle voulut faire un bon repas ainsi que de boire autre chose que de l'eau... Cette taverne était une aubaine pour elle... Prenant son courage à deux mains, elle poussa la porte de la taverne en question, surprise de l'odeur peu ragoutant lui montant au nez, elle se demanda si elle allait vraiment osé manger un repas dans ce lieu fréquenter par des milieux différents de la société.

Regardant autour d'elle, espérant trouver une place, une table propre, elle ne vit pas tout de suite que un jeune garçon ce trouvait en mauvaise posture de par un vol de bourse... Ne voulant pas s'en mêler, elle ne voulait surtout pas attirer l'attention sur sa petite personne... La tavernière prit les devant, mettant fin très vite à toute discorde avant que cela ne dégénère en une bagarre général.

Toujours debout dans la taverne regardant alentours, elle vit enfin une place qui se libéra, contre toute attente la jeune guerrière s'y installa, attendant que quelqu'un veuille bien venir la servir... Son attente ne dura pas très longtemps... Le menu proposer par la tavernière étant un bon gigot d'agneau accompagner de pomme de terre, Gabrielle ne refusa pas un seul instant, demandant un pichet de vin rouge comme accompagnement... Par curiosité, elle demanda à la jeune hôtesse des lieux le prix de ce petit festin, quand celle ci lui annonça que cela lui coutera 3 xéga, elle trouva que cela était un peu chère mais, quand elle vit l'assiette arriver, elle conclut que cela les valait bien.

Mangeant tranquillement son repas, elle observait les gens, son regard s'attarda sur un jeune homme au visage agréable ayant de beau yeux clairs, fatiguer comme, si il n'avait pas dormit durant plusieurs nuits, son visage lui disait quelque chose, elle ne se posa pas plus de question car la faim reprenait le dessus.

* Son visage ne m'est pas inconnu, je suis sur que je l'ai déjà vu à quelque part, oui mais où ? Pauvre Xéna restée seule au campement ! Tant pis, je suis contente d'être là, après tout ! J'ai le droit de m'offrir un petit plaisir de temps en temps ! *

Attendant que la tavernière passe près d'elle, elle lui demanda gentiment :

- Excusez moi ! savez vous ou je pourrais trouver une auberge pour une nuit ou deux ? Pas trop chère cela va de soi ou je pourrais me décrassez un peu ?